Thaïlande: Bangkok

Depuis l’aéroport de Bangkok (climatisé), nous prenons un train (climatisé) qui nous dépose dans une gare (climatisée) du centre de Bangkok. En sortant de la gare nous prenons en pleine figure la chaleur humide de la ville. Le temps de négocier avec un taxi pour nous emmener à l’auberge de jeunesse et nous sommes déjà trempés de sueur.

Nous posons nos affaires à l’hôtel, nous nous changeons (adieu pantalons) et partons à la recherche d’un endroit pour déjeuner. Nous trouvons rapidement « un restaurant » de rue et savourons notre première soupe de nouilles. Yohan fait connaissance avec les sauces piquantes en trempant ses doigts dedans et nous voilà à lui rincer l’œil après qu’il se soit toucher l’œil avec son doigt. Pour piquer, ça pique !!

Nous arpentons la ville sans but précis, juste pour prendre nos marques. Le contraste avec Dubaï est plus qu’important, mais c’est aussi vrai avec n’importe qu’elle grande ville européenne. C’est animé, c’est fouillis (notamment en raison du réseau électrique qui n’est pas enterré, Bangkok étant construit sur un immense marécage), c’est parfois sale, c’est coloré.

Cette animation colorée et ce contraste se retrouvent dans les marchés. On y trouve des serpents, des crapauds, des insectes (les vers et les sauterelles grillés ne sont pas mauvais du tout, avec une préférence quand même pour les vers), des poissons, un peu de volailles et des légumes et des fruits tantôt connus, tantôt inconnus. Pour nous c’est un véritable spectacle.

Une grande partie des Thaïlandais sont de religion bouddhiste. D’où le nombre très important de temples disséminés dans la ville. Nous visitons les incontournables en commençant par le Grand Palace. Ce qui nous surprend, ce sont les couleurs vives et aussi la profusion de décors qui, des fois, tendent (pour moi car Valé ne trouve pas) vers le kitsch.

Nous poursuivons par le musée national et sommes un peu surpris par le peu de pièces présentées et aussi par leur ancienneté. Il y a très peu de pièces qui ont plus de 1500 ans. Cependant, il offre un condensé intéressant de l’art de la région depuis la création du royaume de Siam.

Nous visitons ensuite le temple de Wat Pho qui est celui que nous avons préféré. Ici, encore plus qu’ailleurs, le calme du lieu contraste avec le bouillonnement de la ville devenu presque imperceptible au delà des murs. Et l’immense Bouddha de 45 de long a fasciné les enfants.

Un peu plus au nord, nous visitons l’ancien parlement qui regroupe aujourd’hui les présents offerts aux couples royaux pour les grandes occasions (anniversaires de naissance, de montée sur le trône…). Les objets, tous en matériaux précieux sont d’une richesse et d’une finesse inouïes. Certaines pièces nécessitent plusieurs années de travail de la part des meilleurs artisans du pays.

A proximité de l’ancien parlement se trouve une immense maison en teck qui abrite le Vimanmek Palace Museum. Pour y aller, le chemin traverse un parc où vivent des varans.

Nous visitons ensuite le temple Wat Benjamabohitr qui comporte à l’arrière un quartier d’habitation réservé aux moines.

La ville de Bangkok est traversée par le fleuve Chao Phraya, véritable artère de circulation où d’innombrables embarcations de toute taille s’y croisent avec autant de fouillis que les voitures dans les rues. Elle comporte aussi des Klongs, sorte de canaux qui s’enfoncent dans des quartiers très différents du centre ville. Ici, point d’effervescence et la vie semble aussi calme que l’eau des Klongs. Les varans côtoient les enfants qui se baignent dans l’eau saumâtre et ici les marchands font du ponton à ponton sur de petites barques.

Enfin, nous terminons notre petite semaine à Bangkok en visitant le temple Wat Arun situé le long du fleuve et qui offre des vues intéressantes sur le centre ville et le Chao Phraya.

Nous quittons Bangkok pour aller faire un tour dans le nord du pays. Nous n’avons pas vu les jours passés tant l’ambiance des rues offre un spectacle permanent. Nous empruntons un tuk tuk, moyen de locomotion très répandu et qui offre, selon le Fangio qui sommeille en chaque chauffeur, des sensations fortes.

Faut mieux que les sacs soient bien attachés !!